Vient de paraître nouvelle édition Agadir o’fila 61-2024
Editorial:
APRÈS LA CHUTE DU RÉGIME D’AL ASSAD
Beaucoup de langues se sont déliées et beaucoup d’encre a coulé! En France et ailleurs, le débat est ouvert sur le soutien que certains organismes politiques, entre autres, français, témoignent au régime syrien déchu.
Certains, par acquit de conscience, ont même regretté l’accueil pompeux que réservaient certains présidents, de gauche comme de droite, aux dictateurs syriens, d’abord Hafiz puis son fils Bachar.
Avant ce méa-culpa français, que doit-on penser de nos dirigents politiques marocains des années soixante et soixante dix lors de l’essor du panarabisme et du baathisme?
Le moins que l’on puisse dire est que les socialistes, aidés par certains nationalistes déguisés, ont retardé la roue du développement social du pays.
Ils ont bien bénéficié de la manne pétrolière que leur prodiguait un certain Saddam, un certain Assad et un certain Kaddafi, tous aujourd’hui désapprouves et bien dévoilés même pour leurs peuples et les peuples de toute l’air géographique qu’ils ont tournés dans la farine des décennies durant.
Cette manne a été aussi servie pour abêtir ces dirigents politiques et surtout leurs bases.
Cette alliance avec le panarabisme a fait perdre à des ethnies autochtones, comme chez-nous au Maroc jusqu’à leur identité et leur culture ancestrale, pire leur langue multimillénaire.
Qu’ils aient au moins aujourd’hui l’audace de reconnaître leur tort!
Espérons que tous les citoyens de ce monde qu’on a trahis pendant longtemps se rendent compte qu’il n’y a pas plus sûr pour aller de l’avant que d’être soi-même, de promouvoir sa culture hérité de ses ancêtres et de préserver son identité.